Qu’est-ce qu’un bon site web ?

Le diable est dans les détails, et les différences entre un bon et un mauvais site sont souvent sous le capot.
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Site WordPress

 

Quand on cherche à faire réaliser son site WordPress par une agence (nous par exemple ^^) , comment savoir ce qui fait un bon site et faire le bon choix ? Comme auraient pu le dire les Inconnus s’ils avaient sorti un sketch en 2018, il y a le bon site web, et il y a le mauvais site web.

 

Alors, qu’est-ce qui différencie un bon d’un mauvais, et accessoirement pourquoi un « même » site internet peut coûter du simple au quintuple ? Décryptage.

 

 

Les règles élémentaires

 

Si l’on met de côté l’approche employée (Thème premium vs développement maison sur mesure), un bon site respectera les points basiques suivants :

  • Responsive (s’adapte aux mobiles), un basique en 2018. Encore faut-il ne pas le faire n’importe comment et adapter les tailles de boutons, par exemple, aux doigts, moins précis qu’une souris.
  • Rapide (page légères), ce qui diminue la bande passante consommée. Favorise le référencement, et indirectement , c’est bon pour la planète
  • Réactif : une fois chargées, les pages sont agréables au scroll, les animations fluides et rapides. On ne doit pas avoir besoin d’un PC de gamer pour surfer agréablement.

 

 

 

On y pense moins, mais voici d’autres points tout aussi importants :

  • Accessibilité : est-ce que mon site va être utilisable par des utilisateurs déficients visuels par exemple ?
  • Ergonomie : Prenons le cas des formulaires. Un formulaire classique, typiquement, envoie un mail avec le contenu de la saisie. un *bon* formulaire, va stocker la saisie également en back-office, va expédier des mails au demandeur et à l’administrateurs, va permettre de télécharger d’un seul coup toutes les saisies en CSV ou Excel, va alimenter tout seul une list MailChimp/Mailjet ; en cas d’erreur, les libellés en erreur seront bien repérables, le contenu du formulaire ne sera pas vidé, et l’internaute sera systématiquement informé des étapes, de la longueur, du format de saisie attendu pour chaque champ, et bien d’autres choses.
  • Administration : un bon site a une administration agréable, facile. L’utilisation est autant que possible évidente, ne nécessite pas de replonger dans les documentations. On ne doit pas vivre l’administration du site comme une punition.

 

 

La partie technique

 

Ensuite, entrent des considérations plus techniques. On limite l’accumulation de plugins, au profit de code maison ultra ciblé ; on évite les thèmes premium qui sont devenus de véritables mille-feuilles logiciels, avec des dépendances sur de nombreuses librairies, plugins, technos. Cela rend le thème lourd (beaucoup de choses à charger), fragile (sensibles au failles de sécurité, au mises à jours des dépendances) et difficile à faire évoluer. Rien n’est plus fiable et plus rapide qu’un thème codé sur mesure, répondant exactement au besoin.

 

 

Tous ces points sont largement repris et développés dans la démarche OpQuast, un ensemble de bonnes pratiques visant à améliorer la qualité des sites, et adopter des normes industrielles réplicables. And guess what ? On est certifiés OpQuast.

 

A la lumière de ces explications, on comprend bien pourquoi la qualité coute cher. Mais on s’y retrouve. Refaire un site au bout d’un an coûte encore plus cher et est plus stressant que de faire bien les choses dès le départ. Bien sûr, les projets sont tous différents, et quand le budget est serré, les thèmes tout faits acheté 60 dollars sur themeforest peuvent faire l’affaire si l’on accepte les inconvénients. Encore que « juste » personnaliser les couleurs, adapter un logo, saisir les contenus représente un travail qui prend plusieurs jours. L’effet « miroir aux alouettes » theme premium = site pas cher est bien réel, et il est limite dangereux. Les déconvenues sont monnaie courante.

 

 

 

Et vous, quel est votre projet ?